• L'exposition de CHARLY

    sera mise en images

    grâce aux photos de notre reporter

    passionné Christophe

    Allo papa tango Charly 


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  • et probablement encore tout le week-end !!

    sous le parapluie   avec

     

    Giboulées

     

     

    La pluie éparpille un bouquet

    De perles tièdes et légères.

    On entend chanter les bergères

    Et les oiseaux dans les bosquets.

      

    Le soleil joue à cache-cache

    Avec les gros nuages gris.

    Les moutons blancs, les veaux, les vaches,

    Dans les prés semblent tout surpris.

      

    Et voici que parmi l'ondée,

    Comme du fond d'un vrai pastel,

    On voit monter, arche irisée,

    Le pont joyeux d'un arc-en-ciel.

     

    Raymond Richard


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  • Avec cette habitude de faire son petit tour extérieur

    Houla la  a voulu sortir et ce, malgré le bain

    indispensable à toute exposition

    gare les gants blancs !!!!!

     


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  • Drôles de bobines

    Drôles de bobines


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  • Pour celles et ceux qui sont en manque d'images .....


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  • envoi express


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    Les créations de Valou

     

                          La Fée des fleurs

     

    Une vieille légende roumaine dit :

     que lorsque tout ce qui vit prit sa forme

    et sa dénomination définitive,

    seul l’homme fut mécontent car la terre

    lui semblait toute noire et déserte.

    Il sentait que quelque chose manquait

    pour que sa vie devînt belle et heureuse.

     La fée aux fleurs apparut

    et, en entendant ses lamentations, lui dit :

     Je vais couvrir la terre d’une parure originale

     qui serait à jamais ta consolation.

    A un signe de sa baguette magique,

    des fleurs en grand nombre sortirent soudain de terre

    et vinrent se ranger les unes auprès des autres.

    La fée trempa alors sa plume magique dans les couleurs de l’arc-en-ciel

    et donna à chacune une coloration différente.  

     Sa plume fit merveille et bientôt toute la terre

     se trouva couverte d’une multitude de fleurs de toutes sortes.

     Les fiers chrysanthèmes purent s’enorgueillir de leurs robes éclatantes

    et multicolores, les roses de leurs pétales semblables à du velours,

    les œillets, les jasmins, les lilas, les giroflées de leurs tons chauds

    et leur suave parfum.

     Ce fut ensuite le tour des craintives pensées,

    des timides violettes,  

    si timides qu’elles se cachent derrière leurs feuilles,  

    des campanules et de leurs sœurs les humbles fleurs des champs.

    En même temps,

    la fée donnait à chacune d’elles un nom

    et lui fixait le lieu de résidence qui serait désormais le sien.

     S’alignant sagement, toutes ces fleurs attendaient

    le moment de gagner leur nouvelle destination.

    Toujours peignant fleur après fleur,

     la fée se trouva nez à nez avec un rayon de soleil

    qui l’observait depuis longtemps  

    et l’avait suivie tout au long de ses pérégrinations. -

    Mon bon père Soleil, aimerait, lui dit-il,

    faire quelque chose pour l’humanité.

     Il souhaitait qu’une fleur à sa ressemblance

    soit comme lui revêtue d’or

    pour apporter sa lumière aux humains

    durant les journées grises où, caché par les nuages,

    il demeure invisible.   

     La fée, trempant aussitôt sa plume

    dans la poudre d’or en recouvrit le tournesol

    qu’on appela désormais le «  grand soleil ».

    Un enfant lui demanda ensuite

     d’inventer une fleur particulièrement belle,

    pour l’offrir à sa maman.

    Après avoir réfléchi, la fée choisit le blanc  

    qui est la couleur des candides pensées de l’enfance

    et, voulant dépeindre la douceur d’un sourire maternel,  

    créa le lys qui est et restera à jamais le symbole de l’innocence.

    Lorsque toutes ces fleurs furent prêtes  

    pour réconforter les pauvres humains,  

    on entendit, venant de très loin, de sous un amas de neige,

     comme un soupir d’enfant abandonnée :

    -Je suis la seule à avoir été oubliée, bonne fée,

    disait une petite voie plaintive,  

    et je suis restée sans couleur et sans nom.

    Lorsque mes sœurs se disperseront sur la terre

    pour accomplir leur mission

    et que leur beauté réjouira les regards,  

    moi je resterai ici et personne ne le saura.

    Tout émue, la fée répondit : 

     Ne sois pas malheureuse, petite fleur.

    Toi, qui es la dernière, tu seras la première.

    Parce que tu as été oublié, petit perce-neige,

     c’est toi qui, avec tes clochettes toutes blanches,

     seras chargé d’annoncer la venue du Printemps.

     A ta vue, tous se réjouiront.    

    Et c’est depuis ce temps-là que ces fleurs

    poussent aux quatre coins de la terre  

    et qu’elles emplissent de joie le cœur

     de tous les hommes épris de beauté.


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