-
Mais non je n'ai pas tenté de la noyer
alors inutile de prévenir la spa
Juste un petit coup de gant de toilette
mais la surface était tellement petite que j'ai débordé!!
8 commentaires -
-
-
nous avait annoncé le printemps à sa jolie manière
et moi j'ai zappé ..... ce mail , sorry !!
le voici, le voilà,
le printemps nous entoure de ses mille délices
votre commentaire -
et même si les images sont parfois floues
voici les trois petits anges/démons
de notre DD
La Dondon est particulièrement "sportive" !!!!
1 commentaire -
-
nous fait encore découvrir
un artiste qui peint joliment les chats ...
avec de bonnes têtes
et des couleurs superbes
L'art naïf des mignonnes illustrations
de Terry RunyanOn dirait que je dors, parce que mes yeux s'effilent
jusqu'à sembler le prolongement du trait velouté,
coup de crayon hardi
maquillage horizontal et bizarre,
qui unit mes paupières à mes oreilles.
Je veille pourtant.
Mais c'est une veille de fakir,
une ankylose bienheureuse d'où je perçois tout bruit et devine toute présence..."
Extrait de "Douze dialogues de bêtes"
1 commentaire -
-
qui ne perd pas le fil .. de l'heure
L'horloge
(Charles Baudelaire, tiré de "Les petits poèmes en prose.")
Les Chinois voient l'heure dans l'oeil des chats.
Un jour un missionnaire, se promenant dans la banlieue de Nankin,s'aperçut qu'il avait oublié sa montre, et demanda à un petit garçon quelle heure il était.
Le gamin du céleste Empire hésita d'abord ; puis, se ravisant, il répondit: "Je vais vous le dire."Peu d'instants après, il reparut, tenant dans ses bras un fort gros chat, et le regardant, comme on dit, dans le
blanc des yeux,
il affirma sans hésiter: "Il n'est pas encore tout à fait midi." Ce qui était vrai.
Pour moi, si je me penche vers la belle Féline, la si bien nommée, qui est à la fois l'honneur de son sexe,l'orgueil de mon coeur et le parfum de mon esprit, que ce soit la nuit, que ce soit le jour, dans la pleine lumière
ou dans l'ombre opaque, au fond de ses yeux adorables je vois toujours l'heure distinctement, toujours la même,
une heure vaste, solennelle, grande comme l'espace, sans divisions de minutes ni de secondes,
une heure immobile qui n'est pas marquée sur les horloges, et cependant légère comme un soupir, rapide comme
un coup d'oeil.
Et si quelque importun venait me déranger pendant que mon regard repose sur ce délicieux cadran,si quelque Génie malhonnête et intolérant, quelque Démon du contretemps venait me dire :
"Que regardes-tu là avec tant de soin ? Que cherches-tu dans les yeux de cet être ?
Y vois-tu l'heure, mortel prodigue et fainéant ?
" Je répondrais sans hésiter : "Oui, je vois l'heure; il est l'Eternité !"
N'est-ce pas, madame, que voici un madrigal vraiment méritoire,et aussi emphatique que vous-même ?
En vérité, j'ai eu tant de plaisir à broder cette prétentieuse galanterie,
que je ne vous demanderai rien en échange.
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires