•  

    Les images d’animaux récompensées

     par le World Press Photo 2017

     

     

    Ce concours international récompense chaque année les photos d’actualité les plus marquantes. Voici les gagnants de la catégorie « Nature », montrant l’impact de l’homme sur son environnement et la faune sauvage : des images fortes, impressionnantes ou choquantes, qui donnent  à réfléchir…

     

    - Catégorie : Nature, photo seule.

     

    1- "Caretta caretta prise au piège"

    Une tortue de mer (Caretta caretta) prise dans un filet de pêche, nageant au large des côtes de Tenerife, aux Canaries, en Espagne, le 8 juin 2016. 

    « Plusieurs espèces de tortues marines font partie de la liste des animaux menacés dressée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    Les équipements de pêche laissés sans surveillance sont notamment responsables de la mort de beaucoup de tortues de mer. »  

     

    2 - "Un gros chat dans mon jardin" 

    Un léopard se balade à travers le parc national Sanjay Gandhi, une aire protégée au nord de la ville de Bombay, en Inde, le 24 septembre 2016. 

    Le parc national Sanjay Gandhi est l’une des plus grandes réserves naturelles installée dans une aire urbaine. « Le léopard y rôde la nuit, à proximité des installations humaines, à la recherche de sa nourriture. » 

     

    3- "Monarques dans la neige" 

    Un tapis de papillons monarques couvre le sol de la forêt du sanctuaire El Rosario, à Michoacan, au Mexique, le 12 mars, après le passage d’une forte tempête de neige du 8 au 9 mars 2016.

    « La tempête a frappé les montagnes du centre du pays, occasionnant des dégâts dans les colonies d’hiver des papillons monarques, alors qu’elles commençaient leur migration pour retourner au nord des États-Unis et du Canada. Le changement climatique engendre une augmentation de ces événements inhabituels, représentant l’un des défis actuels les plus importants pour ces insectes durant leur hibernation. »

     

    Catégorie : Nature, histoires

    1- "La guerre du rhinocéros"

    « Un rhinocéros noir retrouvé mort, tué illégalement pour ses cornes, moins de 8 heures auparavant, dans la réserve Hluhluwe-Umfolozi, en Afrique du Sud. On suspecte les braconniers, probablement originaires d’une communauté située à environ 5 kilomètres de là, de s’être introduits illégalement dans le parc et d’avoir tué le rhinocéros autour d’un point d’eau, à l’aide d’une puissante et silencieuse arme à feu. Une autopsie réalisée par les membres de l’équipe de rangers du Ezemvelo KZN Wildlife révèle que l’animal n’est pas mort sur le coup, mais a couru sur une courte distance, avant de s’effondrer. »

     

    2- "Les pandas retournent à la vie sauvage"

     

    « Ye Ye, une femelle panda géante de 16 ans, se détend dans l’enceinte massive et sauvage du centre de conservation de la réserve naturelle de Wolong, en Chine. Sa petite de 2 ans, Hua-Yan ("jolie fille") a été remise en liberté après avoir suivi un programme spécial. Les pandas géants ont récemment quitté la liste des espèces menacées, une prouesse due aux efforts des zoologistes et conservationnistes chinois. »

     

    3- "Maintenant tu me vois"

     

    Cette série de photos montre des portraits d’animaux sauvages, dans des mouvements invisibles à l’œil nu, sous un ciel étoilé. « Ce travail a nécessité une préparation, des recherches et une organisation très précises, dans la mesure où ces clichés ont été pris en télécommandé, et qu’aucune modification n’était possible au moment où l’appareil photo se déclenchait. » 

     

    La défense de la cause animale, voire de la survie pour certains est un combat de chaque jour

     


    votre commentaire
  •  

    Douce reverie


    5 commentaires
  •  

          Tout le monde connait la vache qui rit

    mais personne ne connait l’artiste qui se cache derrière ce logo mondialement connu. 

    Images jaunies

     

    Biographie

    Benjamin Rabier, né le 30 décembre 1864 à La Roche-sur-Yon et mort le 10 octobre 1939 à Faverolles, est un illustrateur et auteur de bande dessinée français, qui s’est notamment rendu célèbre pour le dessin de La vache qui rit, et pour le personnage du canard Gédéon.

     

     

    Bien qu'il ait montré très tôt des dispositions pour le dessin (il obtient à quinze ans le Prix du dessin de la Ville de Paris), Benjamin Rabier doit interrompre ses études pour travailler. Il alterne différents métiers. Libéré de ses obligations militaires en octobre 1889, il entre au Bon Marché à Paris comme comptable. Grâce à l’appui de Caran d'Ache qu’il a rencontré l’année précédente, plusieurs revues françaises commencent à publier ses dessins dès 1889 (La Chronique Amusante, Gil Blas Illustré), mais aussi en Grande-Bretagne et aux États-Unis où il a plus de succès. Il est finalement publié régulièrement dans Le Rire et Le Pêle-Mêle (dont il fait les unes), ce qui lui permet de sortir ses premiers albums, notamment Tintin-Lutin, titre dont Hergé s’inspira quelques années plus tard.

     

    Au début du XXe siècle, Benjamin Rabier s’impose comme un auteur à succès,

    comme en témoignent ses publications dans l'Assiette au Beurre ou le Chat Noir.

     

    Parallèlement à ses travaux destinés aux adultes, il se lance dans le dessin pour enfants en intégrant dès 1903 l'équipe de La Jeunesse illustrée, premier illustré moderne pour les enfants français. Il y livre jusqu'en 1919 des histoires courtes mettant en scène animaux ou enfants farceurs qui s'égaient dans la bonne humeur. Il y tient avec Georges Omry le rôle de dessinateur principal (le premier numéro spécial, celui de l'été 1903, lui est entièrement confié). C'est le seul dessinateur du journal à dévier du gaufrier strict des images d'Épinal, se permettant de jouer sur le format des vignettes ou de réduire les textes jusqu'à s'en passer.

    En 1907-1908, il publie un journal, Histoire comique et Naturelle des Animaux (1907-1908) 

     

    Benjamin Rabier écrit aussi de nombreuses pièces de théâtre (comme Ma veuve s’amuse en collaboration avec José de Bérys). Malgré ces succès, il garde jusqu’en 1910 son travail aux Halles, ne prenant sa retraite qu'à cause du surmenage. 

     

     

    Il se lance, à partir de 1916, dans le dessin animé et s’occupe de publicité. Pour la cinémathèque Pathé-Baby, de 1922 à 1925, il crée de nombreux dessins animés ayant pour sujets certains de ses personnages d’illustrateur comme Gédéon. 

     

     

    Ses travaux lui valent de nombreux admirateurs, parmi lesquels Hergé, qui déclara : « J’ai été immédiatement conquis. Car ces dessins étaient très simples. Très simples, frais, robustes joyeux, et d’une lisibilité parfaite. En quelques traits bien charpentés tout était dit : le décor était indiqué, les acteurs en place ; la comédie pouvait commencer. » Le voyage que Rabier fait à moto jusqu’à Moscou inspira Hergé qui le prendra comme modèle de Tintin.

    Rabier avait de plus déjà créé quelques années auparavant un héros nommé « Tintin Lutin » et habillé en pantalon de golfeur. 

     

     


    1 commentaire
  •  

    Dodo l'enfant do


    1 commentaire
  • KL

    KL

    EN VENTE SUR ZALANDO / 40 EUROS :

     

    https://www.zalando.fr/karl-lagerfeld-cabas-white-k4851h040-b11.html

     


    1 commentaire
  •  

    Les chiens peuvent-ils porter un jugement moral sur les hommes ?

    La réponse est oui si l’on en croit James Anderson, chercheur à l’Université de Kyoto (Japon). Le chercheur a réalisé un test  sur un groupe de chiens et leurs maîtres qui tente à le prouver. Au cours de ce test, les chiens devaient assister à la scène suivante : leur maître tentait d’ouvrir une boîte qui offrait une résistance. Une personne témoin de la scène choisissait d’apporter son aide ou de ne rien faire.


    A la fin de l’expérience les chiens étaient mis en contact avec les personnes ayant apporté leur aide et celles qui avaient choisi de ne rien faire. Les chiens étaient attirés vers celles ayant fait preuve d’empathie et n’acceptaient de nourriture que de leur part. 

    Pour le chercheur, cela signifie que le chien est capable d’avoir un jugement moral sur les êtres humains et d’adapter son comportement en fonction de celui-ci. Cette capacité aurait été acquise au contact de l’homme et serait le résultat du long travail de domestication.

     

     


    1 commentaire

  • votre commentaire

  • 2 commentaires
  • Le chat est votre meilleur coach ! 

     

    Résumé :

    Le chat a tout compris, copions le chat ! C’est cette évidence qui a inspiré à Stéphane Garnier ce manuel de développement personnel pas comme les autres. Le chat est libre, calme, observateur, prudent, élégant, charismatique, indépendant, fier, autonome... Autant de qualités enviables que vous pouvez développer facilement en vous inspirant de lui au quotidien. 

    Alors, laissez-vous guider par Stéphane Garnier et son compagnon Ziggy qui vous expliquent, pas à pas, comment mieux vivre juste en regardant votre chat. À votre tour d’être curieux, zen, exigeant. À vous la liberté d’agir, de penser, de demander ! À vous de ne plus céder aux ordres ni aux pressions du quotidien ! Au bureau, en famille ou entre amis, le chat va vous aider à mieux résister au stress, à cultiver votre indépendance, à booster votre charisme... 

    Stéphane Garnier et Ziggy nous offrent un guide pratique étonnant, bourré d’astuces, de phrases félines à méditer et de conseils malins... qui vont vous changer la vie ! 

    Le premier livre qui s’inspire du chat pour mieux vivre au quotidien !

     

    Stéphane Garnier est l'auteur du livre "Agir et penser comme un chat",

    qui vient de paraître aux éditions de l'Opportun :

    un manuel de développement personnel pas comme les autres,

    puisqu'il propose de s'inspirer du comportement des chats

    pour être plus heureux et épanoui au quotidien !

     

     

    EXTRAITS :

    1. LE CHAT SAIT PRENDRE LE TEMPS DE VIVRE
    « De tous les animaux, seul le chat atteint une vie contemplative. » Andrew Lang

    À le voir ainsi posé, assis ou allongé à fixer le paysage, à scruter le moindre des détails, on peut penser que le chat est une immense feignasse qui ne fait rien de la journée ! Ce n’est pas faux !… Dans notre regard d’humain ! Entre ne rien faire et prendre le temps de vivre, la différence n’est qu’une appréciation… bien humaine. Dans notre système actuel, ne rien faire, être lascif, contempler, respirer… observer, prendre le temps de vivre est aujourd’hui considéré comme une attitude presque suspecte ! Il faut bouger, exploiter chaque minute, la remplir, cumuler les missions, les activités, ne pas « perdre son temps » ! Voilà la normalité, voilà la règle presque imposée de notre société !

    À observer cette agitation permanente, presque névrotique de certains de mes contemporains, je ne peux m’empêcher de me mettre du côté du chat qui, lui, semble s’amuser de nous voir nous épuiser sur un vélo d’appartement, tout en répondant au téléphone pendant que nous suivons les informations à la télé… C’est bien lui à cet instant qui nous prend pour de doux timbrés à ainsi nous épuiser. Prendre le temps de vivre, ce n’est pas remplir au forceps chaque instant de notre vie, avec ce sentiment sourd de peur de la mort : devoir avoir tout vu, tout fait avant…

    Prendre le temps de vivre, c’est à l’inverse prendre conscience de chaque instant qui passe, de le prendre en considération, de se l’approprier, pour mieux s’y baigner, et en jouir jusque dans la moindre fraction de seconde… 

    2. LE CHAT EST CALME (LA PLUPART DU TEMPS)
    « L’idée du calme est dans un chat assis. » René Char

    Le stress, ce grand fléau de nos sociétés. Comment le combattre ? Comment le canaliser ? [...]

    Observons le chat : la plupart du temps, paraît-il stressé ? En de rares moments. Il respire le calme et la tranquillité. Sagement posé, les muscles détendus, il ne présente aucun signe physique d’agitation et son regard n’est le reflet d’aucune tension. Ce qu’on appelle stress parfois chez le chat n’est en fait qu’un pic de vigilance. Il est alors aux aguets d’un danger potentiel, d’un événement venu perturber le continuum calme et reposant de son quotidien.

    Ses oreilles se dressent, son regard se fixe, il observe, il attend. Mais une fois la cause de son inquiétude identifiée, il retourne à son calme et repose sa tête en quelques secondes.

    3. LE CHAT PENSE À LUI AVANT TOUT

    « Le chat ne nous caresse pas, il se caresse à nous. » Rivarol

    Comme nous l’avons vu, pour le chat, l’essentiel de sa vie se passe à cultiver son bien-être avant tout.

    Et pour cela, il faut parfois savoir, comme lui, être un peu égoïste, et ne penser qu’à soi. Cela ne veut pas dire être nombriliste, narcissique ou égocentrique, mais s’autoriser à faire passer son bien-être personnel avant celui des autres par moments.

    On ne peut rien donner aux autres si l’on ne sait rien se donner à soi. Que ce soit physiquement ou psychologiquement, avant toute chose, prenez soin de vous, c’est la clef de votre bonheur qui en dépend. 

    4. LE CHAT SAIT DIRE NON (ET IL NE S’EN PRIVE PAS !)
    « J’aime bien les chats, ils réfléchissent et ils le gardent pour eux. » Jean-Marie Gourio

    Les chats détestent qu’on leur dise ce qu’ils ont à faire. Obéir à un ordre ? Très peu pour eux ! « Pour cela, prend un chien ! », pensent-ils ! Entêté jusqu’au bout des griffes, vous n’en tirerez qu’en de rares moments une action à la suite d’un ordre donné. Mais en tant qu’humains, aimons-nous les ordres ? Bien sûr que non !

    Et pourtant nous les subissons à longueur de journée à notre travail, comme à la maison… Sans même parler de tous les ordres indirects, représentés par tous nos codes de société que nous « devons » suivre à la lettre ! Apprendre à dire « non », voilà ce que nous pouvons prendre comme exemple sur le chat ! Cesser de subir sans arrêt les besoins des autres, d’avoir à suivre des directives qui ne nous correspondent pas, jusqu’à finir par ne vivre que dans une forme de soumission à toujours dire « oui », quand nous voulions dire « non ».

    Que ce soit pour un petit service, devenu une habitude dont vous ne pouvez plus vous défaire par la suite, que ce soit pour une surcharge de travail en dehors de votre mission, qui finit par devenir un acquis auprès des supérieurs et des collègues dans l’entreprise, sans pour autant en tirer la compensation financière qui va avec… Non !

    5. LE CHAT SAIT SE PAVANER, IL EST FIER
    « Il n’y a pas de chat ordinaire. » Sidonie-Gabrielle Colette

    Êtes-vous fier de ce que vous êtes ? De ce que vous faites ? L’image que vous avez de vous-même dans ce que vous faites, dans ce que vous êtes, est tout aussi importante que votre confiance en vous. [...]

    Qu’en est-il du chat dans cette estime de lui-même, dans cette fierté de ce qu’il est, de ce qu’il fait ? À l’évidence, c’est un acquis dont nous ne pouvons que nous inspirer, tellement il est fier d’être un chat, avec tous les avantages que cela représente ! Il est unique, il le sait, sans avoir besoin d’en faire plus pour s’en convaincre ou d’avoir à le démontrer à l’assistance. Il a confiance en lui, et une haute estime de ce qu’il est.

    Qu’a-t-il besoin de prouver ? Et à qui ? Il est ! Une raison suffisante et nécessaire pour pouvoir se pavaner avec fierté, d’être un chat, simplement.

    6. LE CHAT EST HERMÉTIQUE AU JUGEMENT

    « Les chats savent très bien qui les aime et qui ne les aime pas, mais s’en soucient trop peu pour y remédier. » Winifred Carriere

    Une observation qui m’a souvent amusé : les chats se moquent éperdument du fait ou non d’être appréciés, que ce soit des autres chats, ou des hommes.

    Leur caractère indépendant, solitaire, et ne s’attachant qu’avec choix et discernement à certains êtres, qu’ils soient animaux ou humains, les pousse à s’asseoir naturellement et avec beaucoup de plaisir sur ce fameux « regard des autres » auquel nous, hommes, accordons parfois une importance démesurée. [...]

    Paraître cool, paraître jeune, paraître riche, paraître intelligent, paraître tolérant, paraître fun, paraître ouvert d’esprit, paraître, paraître, paraître… Le leitmotiv de ces dernières décennies qui s’emballe de mode en mode, de téléréalité en faux-semblants… [...] Nous sommes trop souvent soumis à cette dictature sociale de ce qu’il faut « paraître » ou « avoir », quand le chat, lui, s’en moque comme de sa première souris !

    7. LE CHAT EST CURIEUX PAR NATURE
    « La curiosité est la base essentielle de l’éducation, et si vous me dites que la curiosité a tué le chat, je vous répondrai simplement que le chat est mort avec noblesse. » Arnold Edinborough

    La curiosité est innée chez le chat, dès qu’il arrive à sortir de son panier en faisant la brasse sur le parquet, il furète de partout, sent, ausculte avec une grande attention tous les objets, les nouveaux endroits inexplorés.

    Contrairement au chien, il ne se jette pas sur n’importe quelle nouveauté inconsciemment, il avance prudemment sans quitter du regard le nouveau sac en papier, la nouvelle cachette inconnue. Une curiosité immense qui lui fait redécouvrir son univers sans arrêt. Pour lui, chaque jour est une nouvelle découverte, un petit bout « d’extraordinaire » qu’il ne cesse d’alimenter avec cette curiosité. 

    Nous avons tout intérêt à nous en inspirer pour apprendre un petit peu chaque jour, et pour nous émerveiller plus souvent. [...]  Car un instant de curiosité par jour, c’est 365 nouvelles connaissances par an, et croyez-moi, pour votre culture comme pour votre bien-être, cela fait toute la différence !

    8. LE CHAT EST INDÉPENDANT
    « Conquérir l’amitié d’un chat est chose difficile. C’est une bête philosophique, rangée, tranquille, tenant à ses habitudes, amie de l’ordre et de la propreté, et qui ne place pas ses affections à l’étourdie : il veut bien être votre ami, si vous en êtes digne, mais non pas votre esclave. » Théophile Gautier

    L’indépendance constitue l’une des caractéristiques principales du chat. Il n’est soumis à aucune hiérarchie, il n’a besoin d’aucune construction de vie en groupe, en tribu, comme d’autres animaux. Son indépendance est inaliénable, loin de la meute, il vit sa vie au gré de ses envies, sans avoir besoin de l’aval de ses semblables, et encore moins des humains !

    Pourquoi une telle indépendance comme forme d’existence ? Cela lui permet de n’avoir aucun compte à rendre, de n’agir qu’en fonction de sa bonne volonté, sans pression extérieure, ni obligation sociale, ni regard accusateur… Cette indépendance non négociable est à la base même de sa liberté !

    La dépendance vis-à-vis des autres, qu'elle soit personnelle ou professionnelle, ne fait que nous soumettre à des contraintes qui ne correspondent pas toujours à nos désirs.

    9. LE CHAT EST PATIENT ET TENACE
    « Le refus des chats de comprendre est délibéré. » Louis Nucéra

    Têtu, oui, tenace encore plus ! Vous pouvez appeler votre chat autant que vous voulez alors qu’il est tapi dans l’herbe, il ne bougera pas une oreille, ni ne tournera la tête. Il peut rester ainsi des heures à attendre devant l’entrée d’un trou de souris qu’elle surgisse.

    Patience, ténacité, vous pouvez l’observer des demi-journées entières ainsi, sans qu’il se lasse ni ne laisse tomber. Une vraie leçon de vie professionnelle, personnelle aussi. Une persévérance qui force le respect jusqu’à ce qu’il atteigne son objectif : attraper la souris.

    Il ne comptera ni ses heures ni sa fatigue, quand souvent il nous arrive d’abandonner à quelques mètres de l’arrivée… Une attitude à méditer ! La patience du chat pour obtenir ce qu’il désire n’a pour égale que sa ténacité, devant cela, nous ne pouvons que nous incliner.

    10. LE CHAT EST TOUJOURS PRUDENT
    « Chat échaudé craint l’eau froide ! » Dicton français

    Le chat n’est pas une tête brûlée, et ses mésaventures lui servent toujours de leçon. Il n’approche jamais un endroit nouveau, une voiture, ou un objet dans son environnement, sans l’observer longuement auparavant et prendre d’infinies précautions.

    Le chat évite de se mettre en danger inutilement. Tout ce qui est nouveau est tout d’abord minutieusement inspecté, senti, analysé. Être prudent, c’est souvent éviter bien des problèmes, bien des conflits, bien des accidents à l’évidence. Mais pour autant, par manque d’instinct certainement, l’homme de tout temps n’a construit son savoir et son expérience qu’en prenant le tison de bois brûlant à pleine main… pour se rendre compte que ça brûle !

    Une mécanique bien étrange à la décrire ainsi. L’homme ne sait rien tant qu’on ne lui a pas appris. Imaginez-vous un chat marcher sur des cendres incandescentes ?

    11. LE CHAT SAIT CE QU’IL VEUT, IL EST DIRECT
    « On ne possède pas un chat, c’est lui qui vous possède. » Françoise Giroud

    Lorsqu’il désire quelque chose, le chat ne passe pas par quatre chemins, et ne vous lâche pas tant qu’il n’est pas arrivé à ses fins.

    Il est exigeant, il sait ce qu’il veut, et vous ne pourrez pas le gruger avec une nouvelle marque de croquettes s’il n’en est pas friand. Il boudera devant au mieux ou renversera la coupelle, mais vous pourrez ranger le sac dans le placard à tout jamais et revenir à sa marque habituelle ! Il sait ce qu’il veut, et n’en démord pas. De même, vous ne pourrez jamais l’obliger à rentrer le soir s’il est en pleine balade, et qu’il se trouve très bien, caché dans son massif de fleurs à deux pas de vous ! [..]

    Savoir ce que l’on veut est une chose, la deuxième étape consiste à s’en donner les moyens, à demander, à être direct dans ses aspirations. Comme le dit l’expression populaire, il faut : « Appeler un chat, un chat », ne pas tourner autour du pot, être direct !

    12. LE CHAT SAIT S’AMUSER DE TOUT !
    « Quand je joue avec mon chat, qui sait s’il ne s’amuse pas plus de moi que je le fais de lui ? » Michel de Montaigne

    Savoir s’amuser est une condition essentielle au bonheur. Les personnes trop sérieuses, figées dans des considérations lunaires dont elles ne redescendent jamais, se retrouvent parfois incapables de savoir jouer, s’amuser, rire ; elles sont comme presque handicapées du sourire.

    Jouer est une des principales occupations du chat, et la chasse est pour lui une partie du jeu. [...]Savoir rire, rire de tout surtout, savoir ne pas se prendre au sérieux, savoir redescendre de sa sphère, de son piédestal social quand parfois on entend : « Tu comprends, dans la position où je suis, je ne peux pas me le permettre… »

    13. LE CHAT EST LIBRE
    « Au plus profond de nous, nous sommes tous motivés par les mêmes urgences. Les chats ont le courage de vivre sans s’en préoccuper. » Jim Davis

    Libre d’aller et venir, libre de faire seulement ce qui vous fait plaisir, libre de vos actions, de vos envies, de vos caprices, libre dans votre tête comme dans vos mouvements ! Libre !

    Paradoxalement, nous avons tous une forte propension à cumuler les entraves et, souvent, à nous-même nous enchaîner, que ce soit à des emprunts bancaires qui nous obligent à travailler toujours plus, à des objets futiles mais si précieux à nos yeux, à des habitudes devenues des obligations que l’on ne voit même plus, à des personnes toxiques que l’on se force à supporter encore… [...] N’en faire qu’à votre tête, ne suivre que vos envies…

    Un doux rêve pensez-vous peut-être… Pas pour le chat, qui lui a décidé d’être libre, libre d’avoir, libre d’être, libre de vivre comme bon lui semble à chaque instant de sa vie. C’est une constante chez le chat, plus qu’une seconde nature, il s’agit du cœur même de sa vie : être libre. Le reste lui importe peu au final, quand souvent, dans nos vies, nous avons relégué cet idéal à éventuellement pouvoir poser nos congés quand cela est possible… selon le planning.

    L'homme a énormément à apprendre du chat,

    et le simple fait de regarder ces élégants animaux se mouvoir

    et interagir avec leur entourage est une véritable leçon de vie !

     

     


    1 commentaire