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Ah si j'étais riche man
Hors saison - Francis Cabrel
C'est le silence
Qui se remarque le plus
Les volets roulants tous descendus
De l'herbe ancienne
Dans les bacs à fleurs
Sur les balcons
On doit être hors-saison
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide et têtue
Pour quelques ombres perdues
Sous des capuchons
On doit être hors-saison
Le vent transperce
Ces trop longues avenues
Quelqu'un cherche une adresse inconnue
Et le courrier déborde
Au seuil des pavillons
On doit être hors-saison
Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai
On pourrait tout prendre
Les murs, les jardins, les rues
On pourrait mettre
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
Ou bien peut-être un jour
Les gens reviendront
On doit être hors-saison
Une ville se fane
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai.Résumé :
Été 99, dont certains prétendent qu’il est le dernier avant la fin du monde.
Sur les longues plages du Touquet, les enfants crient parce que la mer est froide, les mères somnolent au soleil.Et partout, dans les dunes, les bars, les digues, des histoires d’amour qui éclosent. Enivrent.
Et griffent. Quatre couples, à l’âge des quatre saisons d’une vie, se rencontrent, se croisent et s’influencent sans le savoir.
Ils ont 15, 35, 55 et 75 ans. Ils sont toutes nos histoires d’amour."Hors Saison" de Francis Cabrel et le 14 juillet 1999 sont les 2 points communs aux quatre histoires d'amour touchantes que nous conte Grégoire Delacourt dans son dernier roman.
Un roman qui nous transporte tout en douceur sur les plages du nord.
EXTRAIT :
On ne doit pas redonner vie à nos amours d'enfance. On doit les laisser là où elles sont : dans l'obscurité confortable des souvenirs. Là où les promesses ébauchées, les caresses imaginées, oubliées, la nostalgie des peaux, des odeurs, là où les rêves enfouis se bonifient et écrivent la plus belle histoire.
Autre roman de Grégoire Delacourt que je recommande, "La liste de mes envies".
Plaisant à lire,
ce roman donne à réfléchir sur le thème de l'argent
et son pouvoir à rendre heureux.
Ce roman a connu un grand succès, 440 000 exemplaires vendus,
et 27 pays en ont acheté les droits de traduction.
La richesse n'est pas toujours où l'on croit...
Résumé :
Jocelyne est une modeste mercière habitant à Arras. Elle est mariée à Jocelyn, son premier amour, ouvrier dans l'usine de glaces Häagen-Dazs de la ville et ils sont parents de deux grands enfants, partis faire leur vie. Jocelyne tient, en plus de sa boutique, un blog, « dixdoigtsdor », qui rencontre un certain succès. Elle se souvient souvent de la vie qu'elle aurait souhaitée mais réussit néanmoins à être heureuse dans l'existence qu'elle mène.
Poussée par des amies, elle joue pour la première fois à l'Euro Millions et gagne 18 547 301 euros et 28 centimes. S'étant rendue compte à quel point son existence en sera bouleversée, elle décide de n'en parler à personne, cache le chèque de son gain. Elle rédige alors la liste de ses envies, et décide de ne rien changer à sa vie, pour ne rien changer à son bonheur jusqu'à ce que Jocelyne s’aperçoive que le chèque a disparu. Son mari, censé être parti en Suisse pour une formation professionnelle, ne revient pas; Jocelyne a des doutes et appelle son entreprise. Elle apprend qu'il a pris une semaine de congé, mais n'est pas dupe. Jocelyn s'est enfui à Bruxelles en possession du chèque de 18 547 301,28 euros. La vie de Jocelyne est détruite ; elle est anéantie. Elle voit toujours son père qui est en centre de soins et atteint de la maladie d’Alzheimer: il oublie tout toutes les six minutes. De son côté, Jocelyn vit une vie de luxe mais n'est pas heureux. Il connaît une solitude misérable dans sa trop grande maison. Il décide dix-huit mois plus tard d'écrire une lettre à sa femme en s'excusant et en expliquant les raisons de son geste. Depuis cette trahison, Jocelyne a laissé sa mercerie à son employée et est partie dans le sud de la France. Elle apprendra plus tard que Jocelyn s'est laissé mourir dans sa maison...
Extraits :
Etre riche, c’est voir tout ce qui est laid puisqu’on a l’arrogance de penser qu’on peut changer les choses. Qu’il suffit de payer pour ça. Mais je ne suis pas riche. Je possède juste un chèque de dix-huit millions cinq cent quarante-sept mille trois cent un euros et vingt-huit centimes, plié en huit, caché au fond d’une chaussure. Je possède juste la tentation. Une autre vie possible. Une nouvelle maison. Une nouvelle télévision. Plein de choses nouvelles. Mais rien de différent.
Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie.
Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses.
Gommer les vilénies et au bout d'une phrase,
se retrouver soudain au bout du monde.
Et vous, que feriez-vous si vous gagniez au loto ?
Quelle serait la liste de vos envies ?
Cela mérite réflexion !
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