• Une histoire  incroyable et émouvante

    d'un chat extraordinaire.

     

    Frédéric Vitoux de l’Académie Française a écrit la biographie de Bébert, “Bébert, le chat de Louis-Ferdinand Céline”, livre paru en 1976, écrit selon les dires de l’auteur, suite à une boutade ; à son éditeur qui lui demande s’il ne veut pas écrire une biographie de Céline, Fédéric Vitoux a répondu : “Mais pourquoi pas une vie de son chat”. C’est ainsi que Bébert qui était déjà célèbre par ses apparitions dans l'œuvre de son maitre, acquit en quelque sorte l’immortalité. 

    Le pauvre Bébert a eu une vie mouvementée, loin de la vie de tout-repos qu’on imagine idéale pour les petits félins. 

    Adopté en 1935 par le comédien Robert Le Vigan, au rayon animalerie du magasin la Samaritaine, Bébert vécut à Montmartre au sein du couple que formait le comédien avec sa concubine, Tinou. 

    Lorsque le couple se sépara, Bébert fut recueilli par Céline dont il devient le compagnon inséparable. Il le suivit dans son exil avec Lucette, son épouse, transporté dans un gibecière perforée de trous pour qu’il puisse respirer. Le chat connut moult péripéties dans les trains surpeuplés de l’Allemagne dévastée par les bombardements.  

    Ayant décidé de se rendre au Danemark, Céline confia Bébert à un épicier allemand qui s’était attaché à lui. Mais Bébert a une forte personnalité et, comme vous le savez, c’est le chat qui adopte son maitre et non l’inverse. Bébert décida de ne pas rester avec l’épicier. A peine confié, il fugua et rejoignit Céline et Lucette dans leur chambre d’hôtel. 

    Bébert l’avait décidé : il irait au Danemark. Ce n’était que le début de ses aventures. 

    Céline, arrêté au Danemark, Bébert est pris en charge par Lucette puis quand cette dernière tomba malade, il demeura avec Céline à l’hôpital de la prison où il se cachait dans un placard. 

     

    En 1951, tous les trois reviennent en France et s’installent dans une maison à Meudon.  

    Enfin, une retraite heureuse et douillette pour Bébert qui a déjà près de 17 ans.

    C’est dans ce dernier refuge qu’il mourra quelques mois plus tard. 

     

     

    Bébert s’en est allé mais son rôle reste important dans l'œuvre de Céline.

    Les animaux ne mentent pas.

    Bébert accrédite les récits de son maitre par sa présence silencieuse, innocente et sans détour, si opposée aux bassesses de ce monde et des humains. 

     

    Un chat parle, tous les maîtres de chats le savent. Ils vous observent, s’habituent aux routines, vous sollicitent. Ils parlent avec leur langue par mille miaulements modulés, du grand « mia ! » au simple« brrt ». Ils parlent avec leur queue qui s’agite faiblement quand ils savent qu’on parle d’eux ou fouette s’ils sont en colère. Avec tout leur corps qui s’étire, s’arque et se tortille, se frotte aux murs ou à vos jambes, tendant le cou pour le câlin. 

    Parlez aux chats, ils écoutent, ils répondent. Bien sûr, comme pour le langage muet, il faut un temps d’adaptation pour comprendre et échanger. Mais les chats le savent qui modulent leurs sons comme avec leur mère. Les chats élevés sauvages sont silencieux, ne parlant qu’avec le corps. Les chats élevés parmi les humains émettent des bruits qui sont par imitation des paroles. Vous comprenez très vite. "  

                                                                                                            Louis-Ferdinand Céline 

     

    L'académicien Frédéric Vitoux, amoureux des chats,

    rend un bel hommage à Bébert, le chat de Louis-Ferdinand Céline.

     

    Un chat c’est l’ensorcellement même, le tact en ondes !

    Louis-Ferdinand Céline

     

    Bébert


    1 commentaire
  •  

    « Je considère la télévision,

    le cinéma,

    la presse,

    le journalisme

    comme des grands moyens d’avilissement

    et de crétinisation des foules. »

     

    Salvador Dali

     


    votre commentaire
  •  

    Etude de chat,

    poème de Maurice Rollinat  

     

    Longues oreilles, des crocs intacts, de vrais ivoires,  

    Le corps svelte quoique râblu,  

    Son beau pelage court et gris à barres noires  

    Lui faisant un maillot velu;  

     

    Des yeux émeraudés, vieil or, mouillant leur flammes  

    Qui, doux énigmatiquement,  

    Donnent à son minois le mièvre et le charmant,  

    D'un joli visage de femme. 

     Avec cela rôdeur de gouttières, très brave,  

    Fort et subtil, tel est ce chat,  

    Pratiquant à loisir le bond et l'entrechat,  

    Au grenier comme dans la cave.  

    Aujourd'hui depuis l'aube, ayant bien ripaillé  

    Au vieux château qui le vit naître,  

    Il est, sur son fauteuil poudreux et dépaillé,  

    Accroupi devant la fenêtre.  

    Il pleuvasse un peu, mais pour ce craintif de l'eau  

    L'ondée a trop de violence;  

    Il reste au gîte, y fait son ronronnant solo  

    Dans la musique du silence.  

    Confit en sa mollesse, il peine à s'étirer,  

    Piète, sort sa griffe, la rentre;  

    Pour le moment, sans puce, et gavé son plein ventre  

    Il n'a plus rien à désirer.  

    Une poussière ayant picoté son nez rose,  

    Il éternue, et comme un loir,  

    Il s'étend paresseux, chargé de nonchalaloir,  

    Et genoux pliés se repose.  

    L'oeil mi-clos, rêvassant plutôt qu'il ne sommeille,  

    Gardant l'ouïe et l'odorat,  

    Il guigne le grillon du mur, flaire le rat,  

    Écoute ronfler une abeille.  

    Le temps passe, à la fin, de sieste en somnolence,  

    Il s'endort, puis, se réveillant,  

    Se rendort de nouveau, se réveille en baîllant,  

    Tant qu'il sort de son indolence.  

    Il toussote, se mouche et se désassoupit,  

    Bombe son échine et la creuse  

    En redressant sa queue alerte, toute heureuse  

    D'avoir terminé son répit.  


    votre commentaire
  •  

     

    TOILES DE L'ARTISTE JIM DALY

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    Vargo - The Moment

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Pour les connaisseurs


    votre commentaire
  • Je serai celui-là

    Belles llustrations (aquarelle et encre de chine)

    réalisées par Frédéric Saurel

     

     

     

     

    25 planches originales de Frédéric Saurel sont vendues

    sur le site ci-dessous :

     

    S'il n'en reste qu'un

    http://www.danielmaghen.com/fr/frederic-saurel_s0_d1380.htm

     

     

    S'il n'en reste qu'un

     

    S'il n'en reste qu'un


    votre commentaire
  • Des citations et des livres

     

    Les mots, « ces passants mystérieux de l’âme »,

    sont de grands magiciens et de redoutables entraîneurs de foules.

    Raymond Poincaré

     

     

     

    « Une bibliothèque est une chambre d’amis. »
    Tahar Ben Jelloun

     

    La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté.  

    François Mauriac 


    votre commentaire
  •  

    Carnaval des animaux

    Camille Saint Saens

     

     

    Le carnaval des oiseaux

     

     


    votre commentaire