De l'humain à l'animal

Prosper Mérimée était un passionné des chats,

il en crayonnait partout et en toutes occasions.

Les animaux occupent une place exceptionnelle dans son œuvre,

qu'ils soient inquiétants, même dangereux,

comme le serpent, le tigre, l'ours, le lynx, le chat,

ou inoffensifs, comme la colombe, le canari, le cabri.

Dans ses dernières nouvelles,

l'auteur lui-même souligne l'importance qu'il accorde à l'animalité,

par les titres de Lokis, qui signifie ours en lituanien,

et de Djoûmane, nom que porte le serpent,

un des protagonistes de l'histoire.

Sans doute, le cadre exotique où Mérimée situe ses histoires explique,

ne serait-ce qu'en partie, cette importance inhabituelle de l'animal.

Comme "échantillon de couleur locale",

il présente une vieille Lituanienne, présumée sorcière,

portant un serpent dans un panier (1).

L'intérêt de Mérimée va, en premier lieu,

au rapport étroit qui lie humanité et animalité :

"Il me semble qu'il y a quelque chose de poétique dans ce mélange d'humanité et de bestialité",

note-t-il au sujet de Lokis

Si vous souhaitez connaitre la biographie

de Prosper Mérimée,

Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :

Que cette enveloppe est inspiratrice de beaux mots