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    Ecarquillez vos yeux

    test d'acuité visuelle 


     

    Pour les 50 ans et plus… et les plus jeunes qui se pensent balèzes ! 

    Trouve le chat sur la photo... 

    À force de chercher, on finit par le voir !  

    Si tu ne le localises pas,

    clique sur le lien (en bleu). 

      

      
    La réponse est sur:

    Ecarquillez vos yeux

     http://www.trappedpets.com/answer_to_spot_the_cat.html

      si tu en as vraiment besoin !

     


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  • Pour Vous


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  • Emportées par le vent

     

    Feuille d’automne

     

     

    Feuille d’automne

    Bijou vermeil

    Qui tourbillonne

    Dans le soleil,

    Flambe l’automne

    Pourpres et ors

    Qui vermillonnent

    Tel un trésor.

    Feuille dansante

    Dans le vent fou

    Qui, frissonnante

    Tombe à genoux

    En la supplique

    Des feux mourants,

    Mélancoliques

    Dans leurs tourments.

    Sème l’automne

    Sur les étangs

    Combien s’étonne

    Le cygne blanc

    Qui, sous les aunes

    S’en va glissant.

    L’air monotone

    Va s’imprégnant.

    Dans les vallées

    Au cœur saignant

    Taches rouillées

    Feuilles de sang,

    Les feuilles mortes,

    Les souvenirs

    Vont en cohorte

    Semblant s’unir.

    Ces fleurs du rêve

    Tombent en pleurs

    Avec la sève

    D’anciens bonheurs.

    Les feuilles mortes,

    Leurs parfums lourds

    Ferment la porte

    De nos amours.

    Charlotte Serre

    http://data0.eklablog.com/leprasmel/mod_article23947959_7.gif http://data0.eklablog.com/leprasmel/mod_article23947959_8.gif http://data0.eklablog.com/leprasmel/mod_article23947959_9.gif

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     Eloge de la fatigue

    Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine,
    Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
    Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
    Vous me dites enfin que je suis fatigué.

    Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
    J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
    Je m'endors épuisé, je me réveille las,
    Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
    Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
    La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
    On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
    Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?

    Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
    Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
    N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
    Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
    Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
    Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
    Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond.
    Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...

    Mais se sentir plier sous le poids formidable
    Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
    Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
    Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
    Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
    Aider une existence à continuer sa course,
    Et pour cela se battre à s'en user le coeur...
    Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.

    Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
    On va aider un être à vivre ou à survivre ;
    Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
    Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
    Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
    Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
    Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
    Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.

    La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
    C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
    C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
    Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
    C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
    C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.

    Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
    J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
    Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
    Et ma fatigue alors est une récompense.

    Et vous me conseillez d'aller me reposer !
    Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
    Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
    Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.

    Robert Lamoureux

     

     

     

    http://www.youtube.com/watch?v=xLnWfX_z1A4


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    Confidence pour confidence

     

     

    Confidence pour confidence


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  • Y'a pas le feu

    Y'a pas le feu

     


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    J'ai omis de préciser que cette vidéo a été réalisée et envoyée

    par la nouvelle famille du petit GANGE à qui j'adresse tous

    mes remerciements pour ce doux partage 

     

     

     


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